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DE PROFUNDIS CLAMAVI

J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime,
Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé.

UNE CHAROGNE

Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d’été si doux :

LE SERPENT QUI DANSE

Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu’elle danse,

SED NON SATIATA

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,

Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle

Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle,
Femme impure ! L’ennui rend ton âme cruelle.

Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne

Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne,
Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,

LA CHEVELURE

Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !

PARFUM EXOTIQUE

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,
Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,

HYMNE À LA BEAUTÉ

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,
Ô Beauté ? ton regard, infernal et divin,